Les choses vont se corser – 2e trimestre 2018
Selon nous, votre comportement en tant qu’investisseur aura un effet plus marqué sur vos placements que le nôtre, en tant que gestionnaires.
Il est difficile d’inculquer un comportement. Et que dire de prendre de nouvelles habitudes pour améliorer les choses? Nos intentions peuvent être louables, mais nous parvenons rarement à changer nos comportements en vue d’obtenir le résultat souhaité. Si nous ne sommes même pas en mesure de changer nos comportements comme bon nous semble, comment pouvons-nous prétendre pouvoir changer ceux des autres?
Nous sommes peut-être bien naïfs, mais nous allons essayer. Ce commentaire vous explique comment modifier votre comportement futur en ce qui concerne votre placement dans le portefeuille Cymbria. Nous croyons qu’en adoptant un comportement approprié, vous mettrez toutes les chances de votre côté pour en tirer une expérience positive.
Des lauréats de prix Nobel se sont étalés sur le sujet de la finance comportementale. Ces sommités ont scruté à la loupe la condition humaine. Nous ne leur arrivons pas à la cheville et croyons que leurs théories sur la finance peuvent être arides. C’est pourquoi nous voulons, au moyen de ce commentaire, vous aider à comprendre les deux affirmations suivantes :
Nous sommes d’avis que l’avenir nous réserve des baisses de rendement et une hausse de la volatilité et que cette réalité devrait se refléter dans le comportement que vous adoptez en ce qui concerne votre placement dans les portefeuilles Cymrbia.
Nous croyons que tout vient habituellement à point à qui sait attendre et que ce proverbe s’applique à la constitution d’un patrimoine à l’aide du portefeuille Cymbria.
Le passé n’est pas garant du futur
Une caractéristique commune à certains placements rentables est qu’ils n’ont pas bénéficié de conditions favorables au début. Il y a un peu moins d’une décennie, un placement dans le portefeuille Cymbria pouvait donner des maux de tête. Lorsque nous avons entamé nos activités en 2008, nombreux étaient ceux qui se demandaient si le monde survivrait à la pire crise financière à survenir depuis la Crise de 1929. Au coeur de la tourmente, Cymbria, une toute nouvelle société de placement, faisait son apparition et demandait aux investisseurs de lui faire confiance. Ceux qui avaient foi en la relance de l’économie et qui ont cru que Cymbria administrerait bien leur capital se sont vus récompensés.
La situation actuelle est loin d’être aussi difficile qu’elle ne l’était. Par contre, nous croyons qu’en ce qui a trait aux rendements, les 10 prochaines années ne seront pas aussi reluisantes.
Le prix d’entrée dicte les rendements futurs. Au cours de nos huit premières années d’existence, nous avons tiré profit des craintes habituelles formulées sur le marché et bénéficié de prix d’entrée avantageux pour nous, donc du même coup pour vous en tant qu’investisseur. En effet, des événements comme la crise financière mondiale, la situation en Grèce, le déclassement de la dette américaine et le ralentissement des marchés émergents ont engendré des épisodes de saine volatilité sur les marchés. Cette volatilité a engendré certaines craintes qui ont entraîné la baisse des cours des actions, ce qui, pour nous, s’est traduit par des points d’entrée très intéressants dont nous avons pu tirer profit en votre nom.
Ces derniers temps, la volatilité est beaucoup moins présente.
Nous vivons la plus longue séquence de hausse depuis la Deuxième Guerre mondiale, soit 111 mois, et cette séquence se poursuit. Depuis 1990, l’indice S&P 500 a affiché une baisse pendant l’année de 13 % en moyennei. Toutefois, la dernière perte équivalente du S&P 500 date de 2011ii. Cet enthousiasme a effacé les craintes et ainsi limité la baisse des cours.
Les investisseurs comprennent que plus le prix d’entrée est élevé, plus les prévisions de rendement sont faibles. Ils comprennent également que la volatilité est la seule certitude sur les marchés boursiers. Mais malheureusement, même s’ils comprennent ces concepts, les investisseurs ont tendance à agir comme s’ils ne les comprenaient pas. Les raisons comportementales qui expliquent cette tendance sont nombreuses, mais à notre avis, la plus importante réside dans le fait que les investisseurs subissent l’influence des autres. Il est si facile de succomber à l’optimisme et à l’enthousiasme des autres! Nous vous suggérons de faire un petit exercice qui le prouve.
Placez 150 bonbons dans un contenant. Faites circuler le contenant et demandez aux gens qui vous entourent de deviner le nombre de bonbons qui s’y trouvent. Laissez-leur amplement de temps pour formuler un chiffre qu’ils écriront sur un bout de papier qu’ils garderont pour eux.
Et c’est à ce moment-là que l’exercice devient intéressant. Nous sommes prêts à parier que chacun des autres participants, après avoir entendu 400, donnera un chiffre plus élevé que celui qu’ils avaient écrit. Nous pouvons même prédire que leur estimation initiale correspondra à plus ou moins 20 % de la bonne réponse.
Pour obtenir le meilleur rendement possible sur vos placements, vous devez rester de glace face aux rumeurs et vous concentrer sur les faits. Quelle ironie tout de même de voir que les investisseurs moyens succombent à la pression sociale et fondent leurs décisions de placement sur une réflexion à court terme alors qu’ils savent qu’habituellement, pour réussir dans le domaine des placements, ils doivent opter pour une vision à long terme qui va à l’encontre des tendances. Les nouvelles peuvent facilement vous faire dévier de votre trajectoire et ainsi représenter un grave danger pour votre santé financière.
Le graphique ci-dessous montre le rendement annuel composé prévisionnel sur 10 ans de l’indice S&P 500 selon différents ratios cours/bénéfice (C/B). Nous voulons vous montrer que les rendements futurs vont à l’encontre des évaluations.
Source : « U.S. Stock Price Data, Annual, with consumption, both short and long rates, and present value calculations », R. Shiller, http://www.econ.yale.edu/~shiller/data/chapt26.xlsx. Ratio C/B actuel au 30 juin 2018. Toutes les données au dernier jour de l’année civile et en dollars américains. Les rendements représentent des rendements totaux. Les bénéfices correspondent aux données déclarées non ajustées. L’indice S&P 500 est un indice diversifié pondéré en fonction de la capitalisation boursière qui se compose de 500 titres américains parmi les plus importants et les plus détenus. Ratio C/B de Shiller : Le ratio cours-bénéfices de l’indice S&P 500 compilé par Robert J. Shiller. Il diffère du ratio C/B de Shiller qui est un ratio cours-bénéfices cyclique et rajusté en fonction de l’inflation. Ligne d’harmonie parfaite : La ligne continue du diagramme de dispersion représente la moyenne pondérée des points afin de faire ressortir la tendance générale. La pente descendante de la ligne (de la gauche vers la droite) signifie que lorsque le ratio C/B de Shiller augmente (vers la droite), les rendements de l’indice S&P 500 des dix années subséquentes diminuent.
Par exemple, en 1980, les investisseurs étaient craintifs, car l’économie était en récession et les taux d’intérêt grimpaient. Par conséquent, les ratios C/B étaient relativement faibles, à 7,5 fois, alors que le rendement prévisionnel annualisé de l’indice sur 10 ans était relativement élevé (17,5 %).
Inversement, au plus fort de la bulle technologique de 2000, alors que la cupidité régnait sur les marchés, le ratio C/B était relativement élevé (29,6 fois) alors que le rendement prévisionnel annualisé de l’indice sur 10 ans avait diminué pour s’établir à -1 %.
Il est donc évident que plus le prix d’entrée est élevé, plus les prévisions de rendement sont faibles.
Le prochain graphique montre les baisses moyennes pendant l’année de l’indice S&P 500 survenues au cours des 38 dernières années, ce dont il a été question précédemment. L’indice a subi une perte moyenne de 13 % pendant l’année. Au cours des 6,5 dernières années, l’indice n’a même pas atteint cette moyenne. Même qu’en fait, pendant 7,5 des 8,5 dernières années, le rendement de l’indice a été supérieur à la moyenne.
Source : Bloomberg L.P. Au 30 juin 2018. Rendements en dollars canadiens fondés sur l’indice des cours seulement, à l’exclusion des dividendes.
Les baisses maximales représentent les baisses les plus importantes pendant l’année, où les cours des actions passent d’un haut à un creux pendant l’année civile. Rendements pour l’année civile, de 1980 à 2017. La baisse et le rendement maximal pour 2018 ont été établis au 30 juin 2018, ce qui ne représente donc pas une année civile complète. L’indice S&P 500 est un indice diversifié pondéré en fonction de la capitalisation boursière qui se compose de 500 titres américains parmi les plus importants et les plus détenus.
Oubliez que les investisseurs semblent à l’aise d’investir sur les marchés boursiers aujourd’hui. Oubliez les gains générés au cours de la dernière décennie et l’absence de soubresauts récemment. Oubliez l’optimisme suscité par le rendement historique du portefeuille Cymbria. Pourquoi? Parce que vous savez combien de bonbons contient le pot. Vous comprenez que plus l’évaluation d’un titre est élevée au moment d’investir, plus les prévisions de rendement sont faibles. Vous comprenez également que la volatilité était inférieure à la moyenne récemment, que le marché subira vraisemblablement des pertes ultérieurement et que ces pertes seront supérieures à celles qui sont survenues il n’y a pas si longtemps. À l’avenir, vous devrez vous laisser guider par cette compréhension.
Vous ne devriez pas investir dans un portefeuille Cymbria en ce moment si vous vous attendez à ce que les rendements demeurent semblables à ceux qui ont été répertoriés par le passé. Vous ne devriez pas investir dans notre portefeuille si vous croyez que la volatilité, qui s’est faite plutôt discrète, se poursuivra. D’ailleurs, nous vous conseillons de ne pas nous confier votre argent en ce moment, sauf si vous êtes prêt à investir davantage lorsque le marché fléchira de 20 %. Ne nous confiez pas votre argent si vous n’abondez pas dans ce sens, car nous risquons de vous décevoir.
Le filon le plus rentable : adopter une approche à long terme
Notre principal objectif est d’obtenir un rendement qui se rapproche ou égale le meilleur rendement affiché par nos pairs sur une période de 10 ans. Et par la bande, nous nous assurons que nos investisseurs obtiennent le même rendement que nos portefeuilles, ce qui est rare dans notre secteur d’activité. Il est plus courant de voir des gens investir dans un fonds lorsque celui-ci présente des rendements historiques intéressants et céder leurs titres lorsque les rendements diminuent. Résultat? Les investisseurs obtiennent un rendement inférieur à celui du fondsiii.
Voici un exemple concret de ce que nous avançons. Joel Greenblatt est un investisseur bien connu qui a écrit l’ouvrage The Big Secret for The Small Investor. Il y relate que le marché boursier était plutôt stable entre 2000 et 2010, mais que les fonds communs de placement les plus performants ont dégagé un rendement de 18 % par année pendant cette périodeiv. Pas mal! Mais qu’en était-il des investisseurs? Leur rendement pondéré en fonction des flux de trésorerie externes a chuté de 11 %. Comment est-ce possible de subir une perte de 11 % par année en investissant dans un fonds dont le rendement composé atteint les 18 % par année sur 10 ans? La réponse est toute simple : achetez lorsque tout va bien et vendez lorsque tout va mal.
Étant donné que Cymbria est une société ouverte, il est impossible de savoir qui investit dans le portefeuille et encore moins de déterminer les habitudes des investisseurs. Mais même si nous ne connaissons pas tout du comportement de nos porteurs de parts, nous analysons attentivement les activités des clients finaux de nos quatre portefeuilles EdgePoint.
Le graphique suivant compare le rendement des investisseurs EdgePoint à celui de nos portefeuilles au cours des cinq dernières années :
Comme vous pouvez le constater, le rendement de l’ensemble des investisseurs équivaut à celui de nos portefeuilles. Selon nous, ces chiffres reflètent la qualité de nos investisseurs et de leurs conseillers. Si vous investissez dans nos portefeuilles depuis plus de trois ans, il est fort probable que vous et votre conseiller avez une bonne idée de vos placements et que vous croyez fermement au principe de garder le cap lorsque le marché fait des siennes, ou encore lorsque nous prenons du retard par rapport au marché. En fait, vous avez été nombreux à accroître votre participation lors de périodes difficiles afin d’améliorer vos résultats dans l’avenir.
Nous voulons continuer d’offrir aux investisseurs un rendement qui se rapproche de celui de nos portefeuilles EdgePoint.
Pour ce faire, vous devez accepter qu’à certains moments, nous aurons l’air de ne pas savoir ce que nous faisons. Il est possible que nos placements subissent des pertes supérieures et des hausses inférieures à celles du marché. Mais il ne faut pas avoir peur d’aller à contre-courant lorsqu’on cherche des rendements supérieurs à long terme. Nous irons parfois à gauche lorsque le marché va à droite, ce qui vous fera passer par toute une gamme d’émotions.
Déterminons maintenant l’ampleur du malaise.
Joel Greenblatt a également analysé les gestionnaires qui se trouvaient dans le premier quartile de 2000 à 2010, autrement dit ceux qui ont surclassé 75 % de leurs pairs. Voici ce qu’a dévoilé cette analyse :
97 % des gestionnaires les plus performants sur 10 ans ont passé au moins trois ans dans les deux derniers quartiles au cours de la période d’analyse.
79 % des gestionnaires les plus performants sur 10 ans ont passé au moins trois ans dans le dernier quartile (25 % les plus faibles) au cours de la période d’analyse.
47 % des gestionnaires les plus performants sur 10 ans ont passé au moins trois ans dans le dernier décile (10 % les plus faibles) au cours de la période d’analyse.
Permettez-nous de vous faire part de notre théorie, qui explique, à notre avis, le piètre rendement de la majorité des investisseurs. Tout d’abord, il est difficile de trouver des gestionnaires actifs dont le rendement dépasse celui du marché. Ensuite, si vous tombez sur cette perle rare, il devient difficile de le suivre lorsqu’il connaît des ratés.
Depuis nos débuts, les portefeuilles EdgePoint ont-ils connu beaucoup de ratés? Pour le savoir, jetons un coup d’œil au portefeuille mondial, étant donné qu’il compte les actifs les plus importants et le plus grand nombre d’investisseurs. Si l’on tient compte du rendement par année civile, le Portefeuille mondial Edgepoint a passé seulement deux années dans les deux derniers quartiles par rapport aux portefeuilles de son groupe de pairs. Il n’a jamais atteint le dernier quartile ni le dernier décilev.
Les statistiques comparables pour les autres portefeuilles vont dans le même sens :
Bottom half | Bottom Quartile | Bottom Decile |
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Il n’est pas normal que nos rendements historiques ne montrent pratiquement aucune baisse. Il ne serait pas très sage de croire que ces rendements se reproduiront. Bien sûr, nous tenterons d’obtenir des rendements supérieurs année après année, mais il ne faut vraisemblablement pas s’attendre à ce que ces rendements historiques soient maintenus. Un tel parcours pratiquement sans faute pendant 10 ans ne doit pas être extrapolé dans l’avenir. En plus des honoraires que vous nous versez, il vous en coûtera un supplément sur le plan des émotions si vous décidez de nous faire confiance pendant une période creuse qui se prolonge (trois ans par exemple) afin d’atteindre possiblement vos objectifs financiers à long terme en fonction de notre approche en matière de placement. Et ce coût émotif pourrait grimper en flèche dans l’avenir. Le pire, c’est que vous acceptez de payer le prix, mais personne (même pas nous) ne peut garantir que vous en retirerez une récompense suffisante. Il peut être très pénible de générer des gains au moyen de ses placements. Si c’était facile, tout le monde serait riche, ce qui est loin d’être le cas.
Si vous ne pensez pas être en mesure de nous suivre lorsque votre placement dans un portefeuille EdgePoint perdra de la valeur, vous devriez probablement céder vos parts. Bien entendu, nous préférerions que tous nos investisseurs soient derrière nous, mais nous savons que ce n’est pas réaliste. Un grand sage a déjà affirmé que même Dieu perdrait des clients s’il était gestionnaire de placements. C’est pourquoi nous préférons prévenir les investisseurs qui savent pertinemment qu’ils vont vendre leur placement en période d’incertitude afin qu’ils puissent profiter du rendement positif acquis.
Il faut beaucoup de patience et de cran pour faire fructifier son patrimoine. Pour y arriver, il faut aussi comprendre l’approche qui guide les placements, mais surtout, il faut y croire. Nous vous invitons donc à passer en revue notre approche de placement. Mais à notre avis, pour accumuler un patrimoine, il faut plus que tout garder le cap sur les objectifs à long terme.
Conclusion
Cymbria court le risque d’être perçue comme un placement sûr. Étant donné notre rendement historique, de nombreux intervenants sont tentés de croire que nous détenons la clé de la réussite. Mais selon nous, il n’y a rien de plus dangereux dans le monde des placements que de croire à ce genre de formules. Car nous sommes loin d’avoir la science infuse et notre comportement ne montre pas le contraire.
Nous sommes cependant convaincus d’une chose : nous disposons d’une approche solide en matière de placement, approche qui peut vous aider à faire fructifier votre patrimoine à long terme.
Certains de nos investisseurs ne devraient toutefois pas nous confier leurs économies durement gagnées. Sauf que nous n’avons aucun moyen de savoir lesquels. Dans le cas contraire, nous pourrions leur parler directement. Mais malgré tout, nous trouvons qu’il est important de communiquer le message suivant à tous les investisseurs :
Les rendements futurs diminueront par rapport aux rendements passés.
La volatilité finira par augmenter.
Nous n’épaterons pas toujours autant la galerie.
Cela peut sembler pessimiste, mais c’est la vérité.
C’est pourquoi nous sommes d’avis que votre comportement face à cette vérité influencera davantage vos rendements futurs que la solidité sous-jacente de votre portefeuille.
Si vous avez investi dans notre portefeuille en période d’incertitude, nous vous remercions de nous avoir fait confiance. Vous êtes en plein contrôle de vos émotions! Si vous investissez depuis peu dans le portefeuille Cymbria, nous vous encourageons à bien réfléchir à l’attitude que vous adopteriez si le rendement de votre placement diminuait à court terme.
Nous continuerons à investir dans les marchés avec une confiance prudente. Nous vous sommes reconnaissants de la confiance que vous nous témoignez et nous sommes impatients de contribuer à la construction de votre patrimoine en nous montrant dignes de cette confiance.
ii Bloomberg L.P.
iii Morningstar Inc. « Mind the Gap: Global investor returns show the costs of bad timing around the world », 30 mai 2017.
iv Greenblatt, Joel. The Big Secret for the Small Investor. Simon & Schuster Audio, 2011.
v Morningstar Inc. Les quartiles divisent les données en quatre groupes renfermant le même nombre d’éléments. Les quatre quartiles indiquent le rendement d’un fonds commun de placement par rapport à tous les autres fonds d’un groupe de pairs. Les fonds se situant dans la première tranche de 25 % sont classés dans le premier quartile, ceux dans la deuxième tranche de 25 % sont classés dans le deuxième quartile, ceux dans la troisième tranche de 25 % sont classés dans le troisième quartile, et enfin, les fonds qui se situent dans la quatrième tranche de 25 % sont classés dans le quatrième quartile. Ces classements en quartiles peuvent changer tous les mois. Les groupes pour les portefeuilles EdgePoint sont les suivants : Portefeuille mondial de fonds de revenu et de croissance EdgePoint – Fonds équilibré d’actions mondiales; Portefeuille mondial EdgePoint – Fonds d’actions mondiales; Portefeuille canadien de fonds de revenu et de croissance EdgePoint – Fonds équilibré d’actions canadiennes; Portefeuille canadien EdgePoint – Fonds d’actions canadiennes. Les parts de la série F sont offertes aux investisseurs ayant établi un compte à honoraires avec leur conseiller et ne comprennent pas les commissions de suivi.
2017 | 2016 | 2015 | 2014 | 2013 | 2012 | 2011 | 2010 | 2009 |
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